Au cours de l’été 2007, Tatzu Nishi a installé une chambre d’hôtel éphémère autour de la fontaine de la place Royale à Nantes. En moins de trois mois, 100 000 visiteurs l’ont visitée, certains même y ont dormi pour 60 euros, partageant leur nuit avec une déesse, sculpture néoclassique symbolisant la Loire et ses affluents. Cette première installation en France de l’artiste japonais a été suivie deux ans plus tard par la création de la Villa Cheminée, un pavillon jaune aux volets verts entouré d’un jardinet bâti dans le village de Cordemais (Loire-Atlantique). La particularité de cette villa, c’est qu’elle coiffe à 15 mètres de hauteur une tour rouge et blanche, reproduction exacte d’une des nombreuses cheminées de la centrale thermique qui scande le paysage de ce petit port. Cette œuvre pérenne, accessible par un austère escalier en métal, est devenue un gîte très…
Qui est in, qui est out ?
Si les visiteurs désertent les galeries, c’est l’artiste qui ira à leur rencontre. Tel est le credo de Tatzu Nishi, dont les installations envahissent le paysage urbain depuis plus de quinze ans. Mais à l’occasion d’un « Voyage à Nantes », le Japonais quitte la rue pour se replier au Hangar à Bananes.