Le Quotidien de l'Art

Versailles, Bâle, Los Angeles : vandalisme, accélération et ralentissement, et sécheresse

Dans une tribune que lui accorde le Guardian, Anish Kapoor réagit à l’acte de vandalisme dont a fait l’objet son installation Dirty Corner à Versailles, et se dit conscient du « pouvoir de l’art et de sa capacité à offenser. “Dirty Corner” est d’une certaine manière un acte de violence artistique. […] Et la voix haineuse d’une minorité a parasité l’ensemble du débat et conduit à un acte de vandalisme de l’œuvre. Je me pose la question de savoir comment réagir. La peinture qui a été aspergée sur l’ensemble de la sculpture doit-elle être retirée ? Ou bien doit-elle rester comme partie intégrante de l’œuvre ? Est-ce que la violence politique du vandalisme rend ce coin sale [dirty corner en anglais] encore plus sale ? Cet acte politique sale ne reflète-t-il pas une sale politique d’exclusion, de marginalisation, d’élitisme, de racisme et d’islamophobie ? La question…

Versailles, Bâle, Los Angeles : vandalisme, accélération et ralentissement, et sécheresse
Versailles, Bâle, Los Angeles : vandalisme, accélération et ralentissement, et sécheresse

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Article issu de l'édition N°862