L’une est un salon commercial, l’autre une exposition. Sauf qu’entre la Foire de Bâle et la Biennale de Venise, les liens sont de plus en plus serrés. Bien qu’Okwui Enwezor martèle à qui veut l’entendre que cette manifestation n’est pas « pour ceux qui viennent à Venise pour acheter et accroître leur pouvoir économique », le marché s’y insinue fatalement. Dès les journées professionnelles de la Biennale de Venise en mai, les marchands attendaient de pied ferme les collectionneurs.
L’effet biennale booste les affaires quand il s’agit de pavillons nationaux qui ont particulièrement brillé à Venise. C’est le cas pour Sarkis, qui représentait la Turquie. Aussi la galerie Nathalie Obadia (Paris, Bruxelles) a-t-elle cédé dès l’inauguration vénitienne plusieurs…