À la Foire de Bâle, vous saurez tout, tout, tout sur le zizi, de la version grotesque de Danny McDonald chez Maccarone (New York), à celui en berne de Lucian Freud chez White Cube (Londres), en passant par le registre « mâle dominant » brocardé par Judith Bernstein chez Karma International (Zurich). Les amateurs de belles croupes sont aussi servis, entre celle, noire, photographiée par Robert Mapplethorpe chez Franco Noero (Turin), et la version plus abstraite de Rebecca Warren chez Maureen Paley (Londres). Qu’on se rassure, Art Basel ne s’est pas transformée en peep show géant. Mais ses exposants la pimentent de quelques truculences effrontées. Si notre œil se fait ainsi baladeur, si ce n’est voyeur, c’est qu’il est sans doute lassé du surcroît de peinture abstraite inoffensive, ou de néoconceptuel peu inventif abondamment déployé à l’étage supérieur de la foire. C’est d’ailleurs dans la partie historique du salon, entre le rez-de-chaussée et la…
Tranquille frénésie sur Art Basel
Tranquille frénésie. L’oxymore sied à la Foire de Bâle qui a ouvert ses portes hier, mardi, avec de solides ventes à tous les étages.