« Okwui Enwezor a promis de réinventer la Biennale de Venise, et son exposition […] prouve qu’il est un homme de parole. Il a livré ce que l’on pourrait décrire de mémoire d’homme comme la biennale la plus morose, dépourvue de joie et laide, une exposition qui, au nom d’une action globale et du changement social, assomme le visiteur de théorie politique plutôt que de nous donner les plaisirs et stimulations du grand art. Sa vision du monde est sombre, pleine de colère et déprimante ». À l’image de cette critique du site Artnet, la Biennale d’Okwui Enwezor intitulée « All the World’s Futures » - Tous les futurs du monde - suscite autant de rejets violents que des saluts enthousiastes, entre les détracteurs d’un projet qui serait hypocrite et les défenseurs d’une vision qui croise art et politique en prise avec les enjeux du présent. Ainsi, Artnet poursuit en expliquant qu’« Enwezor, d’origine nigériane, est connu pour son intérêt pour les questions…