Le Quotidien de l'Art

TIFFANY WAI-YING BERES, curatrice « On peut être révolutionnaire dans le cadre d'une tradition »

TIFFANY WAI-YING BERES, curatrice
« On peut être révolutionnaire dans le cadre 
d'une tradition »
Vue de l'exposition « Revolution in Tradition: China's Post Ink Painting Era ». © Tutti Images and Courtesy Galerie Nathalie Obadia, Paris-Bruxelles.

La galerie Nathalie Obadia organise dans ses deux galeries parisiennes une exposition sur la peinture à l'encre chinoise, qui a actuellement le vent en poupe aussi bien dans les musées que sur le marché. La commissaire de l'accrochage, Tiffany Wai-Ying Beres, répond à nos questions.

Roxana Azimi_Comment expliquez-vous la persistance de la peinture à l'encre en Chine alors qu'en Occident les artistes tendent à prendre leurs distances avec la tradition ?

Tiffany Wai-Ying Beres_La peinture à l'encre est une tradition qui remonte au moins à 2 000 ans, voire à 3 000 ans en Chine. Mais cela n'a jamais été considéré comme abusif ni restrictif. Il y a un dialogue entre le présent et le passé, entre la tradition et la modernité. On peut être révolutionnaire dans le cadre d'une tradition, on peut avancer à partir d'elle. C'est l'idée d'être dans le temps et hors du temps. Quand on regarde, Gu Wenda ou Shang Yang étaient révolutionnaires dans les années 1980, mais…

TIFFANY WAI-YING BERES, curatrice
« On peut être révolutionnaire dans le cadre 
d'une tradition »
TIFFANY WAI-YING BERES, curatrice
« On peut être révolutionnaire dans le cadre 
d'une tradition »

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Article issu de l'édition N°815