Cette « rétrospective », dont le commissariat est assuré par Julia Garimorth, porte bien son nom, car le parcours se déroule à rebours, des travaux les plus récents aux plus anciens. Dans le cas d'un oeuvre aussi complexe que celui de Lüpertz, inverser le fleuve du temps pourrait au premier abord s'avérer problématique, mais l'on saisit vite les avantages d'une telle option curatoriale : elle nous impose dans un premier temps de concentrer notre attention sur l'évaluation des tableaux et sculptures eux-mêmes, leur présence plastique.
Le récent cycle des paysages d'Arcadie (2013-2015) se révèle une très belle entrée en matière en ce qu'il…