Selon un document adressé par le musée du Louvre au Quotidien de l'Art mercredi, « fin 2013, avant de déposer une demande de certificat d'exportation auprès du ministère de la Culture et de la Communication, les propriétaires des deux tableaux de Rembrandt ont informé le musée du Louvre de leur souhait de s'en séparer. La négociation s'est alors engagée entre les deux parties, et a duré près d'un an ». D'après le musée du Louvre, joint mercredi, elle aurait été menée directement par Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée. « Une fois la demande de certificat [d'exportation] déposée, le Louvre a obtenu que cette demande soit retirée pour se laisser encore le temps de négocier (en effet, à partir de la date de dépôt de la demande de certificat, l'administration a quatre mois pour donner une réponse favorable ou défavorable). Le ministère de la Culture et de la Communication a échangé avec les propriétaires. L'acquisition s'avérant malheureusement difficile, le ministère, en accord avec le musée du Louvre, a autorisé l'exportation des deux tableaux », indique le document qui nous a été transmis. Ainsi, ces oeuvres n'ont donc pas été présentées devant la Commission consultative des Trésors nationaux. Si le certificat n'avait pas été signé, l'État aurait disposé de 30 mois pour acquérir les oeuvres en utilisant toutes les facilités prévues par la loi Aillagon de 2003, avant que les tableaux ne puissent sortir définitivement du territoire en cas d'échec.
Outre la position clairement défaitiste du musée du Louvre, le même…