Il fallait jouer des coudes, hier en fin d'après-midi, pour entrer sur les stands des exposants du Salon du dessin, à Paris. De l'ancien président du musée du Louvre, Henry Loyrette, au collectionneur Louis Grandchamp des Raux - qui vend ses peintures françaises du XVIIIe siècle chez Sotheby's en association avec Artcurial ce jeudi - en passant par les conservateurs des plus grands musées, la fine fleur des amateurs et des connoisseurs était présent pour le vernissage, de peur de rater la perle rare. Averti par un autre marchand, le conservateur d'une des plus grandes institutions européennes est accouru dès l'ouverture sur le stand de la galerie Tarantino (Paris) et, en moins de cinq minutes, a acheté pour un prix inférieur à 300 000 euros une étude de femme de Simon Vouet qui avait appartenu jadis à un conservateur du Louvre. L'institution en question manquait d'oeuvres de l'artiste, contrairement aux musées français. Un excellent coup de publicité pour la galerie, qui expose pour la première fois au Salon du dessin. Non loin de ce dessin est accroché le…
Salon du dessin, une édition de haute tenue
Un peu plus internationale, un peu plus riche en art moderne, la manifestation dévoile d'excellentes feuilles jalousement gardées pour l'occasion par les marchands.