Découvert dans la Ville éternelle sous le pontificat d'Urbain VIII (1623-1643), le Faune Barberini, dont une copie tardive de la glyptothèque du musée du Louvre accueille le visiteur dans l'exposition, bouleverse les artistes et intellectuels. Sa lascivité et son érotisme introduisent une autre antiquité que celle communément admise, celle de l'idéal classique de Polyclète. « Le Faune Barberini n'est pas à proprement parler un point de départ, mais le retentissement de sa découverte prouve qu'au XVIIe siècle, nous sommes prêts à le regarder et à l'accepter, analyse Christophe Leribault, co-commissaire de l'exposition. C'est une étape décisive. Bien entendu, le vice existait par le passé,…
Les beautés du vice au Petit Palais
Montrer la débauche à Rome au XVIIe siècle, tel est l'objectif novateur de la nouvelle exposition du Petit Palais à Paris. Après une première étape à la Villa Médicis (lire Le Quotidien de l'Art du 13 octobre 2014), le parcours parisien entend redessiner les contours de l'histoire de l'art romain. Tour d'horizon des lieux de perdition dans la Rome Baroque.