Le procès de l'électricien de Picasso, Pierre Le Guennec, s'est ouvert hier à Grasse (Alpes-Maritimes). Âgé de 75 ans, l'homme est accusé du recel de 271 oeuvres du maître espagnol. Il affirme que Jacqueline, l'épouse du peintre, les lui a données de façon informelle dans un carton un jour au mas Notre-Dame-de-Vie à Mougins, en disant simplement : « c'est pour vous ». Les oeuvres, non signées, s'échelonnent entre 1900 et 1932 et comprennent des pépites, comme neuf rares collages cubistes. Le cadeau secret avait fait sensation lorsque Pierre Le Guennec s'était rendu à Paris en 2010 auprès de la Picasso Administration pour obtenir des certificats d'authentification.