Les grands marchands français et étrangers étaient dans la salle, hier après-midi, chez Christie's à Paris, pour assister et participer à la dispersion, sous le marteau de François Curiel, des « chefs-d'oeuvre d'une grande collection ». Celle-ci était facilement identifiable comme celle d'un membre parisien de la famille Rothschild (lire Le Quotidien de l'Art du lundi 3 novembre). Une provenance en or, un nom toujours magique. Celui-ci a d'abord bénéficié aux superbes pièces du XVIe siècle ouvrant la dispersion. Ainsi, des plats en majolique italienne ont largement dépassé leurs estimations, la palme revenant à un modèle bleu et ocre illustrant le martyre de sainte Ursule, représentée voguant sur un navire, la poitrine percée d'une flèche. L'exemplaire, à rapprocher d'un plat conservé au musée…
Le goût Rothschild fait toujours recette
Christie's dispersait hier à Paris un ensemble d'arts décoratifs identifié comme provenant de la famille Rothschild. La vente a atteint son objectif.