Philippe Régnier_Comment avez-vous construit votre exposition à la Galerie Perrotin ?
Laurent Grasso_ L'un de mes premiers médiums, c'est le film. Je pense souvent mes dispositifs comme des films et, de la même manière que mon exposition au Jeu de paume [à Paris en 2012] était un long travelling panoptique, « Soleil double » est un montage avec différents chapitres, des fondus enchaînés, des répétitions. Ce que j'essaie d'organiser, c'est le temps dans l'exposition, celui du spectateur. Il y a un vrai enchaînement de séquences agencées dans un ordre bien précis. Le livret est comme la voix off de l'exposition, sans imposer une lecture autoritaire.
Ce livret apporte une vraie information sur l'exposition mais aussi comprend des textes qui sont votre matière à penser…
Le livret, et surtout le deuxième texte, a été réalisé en collaboration avec l'historien Grégory Quenet, mon atelier, Virginie Schmitt et moi-même. Il contient des informations factuelles sur les oeuvres, les références des livres anciens…