Isabelle Giovacchini a exposé au Salon de Montrouge en 2010. Depuis, elle a notamment participé à la Biennale de Bourges en 2012 et à l'exposition collective « A l'endroit, à l'envers » au Centre photographique d'Île-de-France, à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) en juin dernier. Portrait.
« Plasticienne peut-être, photographe certainement pas ». C'est en ces termes que se définissait en 2011 et se définit toujours Isabelle Giovacchini. Contradiction s'il en est pour cette ancienne étudiante de l'École nationale supérieure de la photographie d'Arles, qui utilise la photographie comme principal moyen et comme sujet quand elle recourt à l'installation ou à la vidéo. Mais si elle tient ses distances avec le médium photographique, c'est pour mieux le servir et en montrer les mécanismes. D'abord parce qu'elle le malmène, préférant l'expérimentation technique, quitte à créer des « aberrations » visuelles, et de fait, regarde davantage du côté des pionniers de la photographie, de Gustave…