Pour comprendre une exposition, rien de mieux que de la visiter avec un collectionneur averti. Marin Karmitz, président du conseil de surveillance de MK2, nous plonge dans l'univers de Roman Vishniac (1897-1990), photographe des communautés juives disparues d'Europe orientale, actuellement exposé au musée d'art et d'histoire du judaïsme, à Paris.
Une révélation. Le collectionneur Marin Karmitz aime à rappeler sa stupéfaction lorsqu'il découvrit en 1984 le livre Un monde disparu du photographe Roman Vishniac, préfacé par Elie Wiesel. Le sujet ? Les communautés juives paupérisées et persécutées d'Europe centrale dans les années 1930. « J'avais l'impression de connaître sans connaître. De reconnaître presque. C'est extrêmement émouvant. C'est une histoire dont on a peu de trace, de gens qui n'aimaient pas l'image », confie-t-il. Et d'ajouter : « La présentation d'Elie Wiesel était ethnographique. Mais quand on regarde de près, on voit plus que cela. Vishniac est un très grand photographe ». Un photographe méconnu, dont le travail tout en retenue couvre six décennies.
mieux que de la visiter avec un collectionneur averti. Marin Karmitz, président du conseil de surveillance de MK2, nous plonge dans l'univers de Roman Vishniac (1897-1990), photographe des communautés juives disparues d'Europe orientale, actuellement exposé au musée d'art et d'histoire du judaïsme, à Paris.
Une révélation. Le collectionneur Marin Karmitz aime à rappeler sa stupéfaction lorsqu'il découvrit en 1984 le livre Un monde disparu du photographe Roman Vishniac, préfacé par Elie Wiesel. Le sujet ? Les communautés juives paupérisées et persécutées d'Europe centrale dans les années 1930. « J'avais l'impression de connaître sans connaître. De reconnaître presque. C'est extrêmement émouvant. C'est une histoire dont on a peu de trace, de gens qui n'aimaient pas l'image », confie-t-il. Et d'ajouter : « La présentation d'Elie Wiesel était ethnographique. Mais quand on regarde de près, on voit plus que cela.…