À travers sa première rétrospective, qui s'est ouverte à Madrid, Stephen Shore apparaît plus que jamais comme un éternel novateur.
Stephen Shore n'est pas un Rolling Stones de la photographie. Il n'a pas vocation à répéter en boucle « Satisfaction ». C'est donc à 67 ans seulement qu'il se décide enfin à présenter sa première rétrospective. L'exposition, riche de plus de trois cents images, ouvre à la Fondation Mapfre de Madrid, avant de voyager dans toute l'Europe. Elle transitera cet été par les Rencontres d'Arles. Elle couvre cinquante ans de carrière et montre la diversité des pratiques et des expérimentations du photographe américain. Elle comprend notamment des images peu connues des tout débuts, lorsqu'à 17 ans, Stephen Shore marche provisoirement, mais brillamment, sur les traces de Robert Frank. Le coeur de l'accrochage repose sur « American Surfaces » et « Uncommon Places », deux séries incontournables des années 1970, réalisées à une époque où le choix de la couleur et de l'esthétique amateur constitue un pied de nez à l'orthodoxie du noir et blanc.
À travers sa première rétrospective, qui s'est ouverte à Madrid, Stephen Shore apparaît plus que jamais comme un éternel novateur.
Stephen Shore n'est pas un Rolling Stones de la photographie. Il n'a pas vocation à répéter en boucle « Satisfaction ». C'est donc à 67 ans seulement qu'il se décide enfin à présenter sa première rétrospective. L'exposition, riche de plus de trois cents images, ouvre à la Fondation Mapfre de Madrid, avant de voyager dans toute l'Europe. Elle transitera cet été par les Rencontres d'Arles. Elle couvre cinquante ans de carrière et montre la diversité des pratiques et des expérimentations du photographe américain. Elle comprend notamment des images peu connues des tout débuts, lorsqu'à 17 ans, Stephen Shore marche provisoirement, mais brillamment, sur les traces de Robert Frank. Le coeur de l'accrochage repose sur « American Surfaces » et « Uncommon Places », deux séries incontournables des années 1970, réalisées à une…