L'artiste mexicain Gabriel Orozco expose simultanément à partir de demain à Paris à la Galerie Chantal Crousel et chez Marian Goodman. Il nous explique la construction de cette double exposition et l'importance du hasard, de la circularité et du réassemblage dans son oeuvre.
R. A. Pourquoi avez-vous voulu exposer simultanément dans deux galeries parisiennes ?
G. O. La raison principale tient au fait que je voulais montrer Shades between wings of air, une pièce que j'avais réalisée en 2003 pour la Biennale de Venise, une réplique d'une sculpture de Carlo Scarpa. La galerie Marian Goodman est parfaite pour cette pièce, au niveau des mesures, de la lumière zénithale. Cette pièce est une structure, une enveloppe qu'on peut accompagner d'autres pièces. L'exposition chez Goodman est plus concentrée sur l'architecture, la géométrie, les structures abstraites. Chez Chantal Crousel, c'est plus organique, il y a une relation à la nature, aux hybrides.
R. A. Avez-vous cherché une récurrence des…