« Algérie 1830-1962 » ne se contente pas de retracer les faits militaires et leurs enjeux politiques. Pour pousser plus avant la réflexion et ne pas tomber dans le mea culpa diplomatique, le lieutenant-colonel Christophe Bertrand, un des commissaires de la manifestation au musée de l'Armée, a tenu à offrir un second niveau de lecture : dérouler un discours sur l'histoire des représentations de cette rencontre conflictuelle sur un siècle et demi. En exposant l'histoire de la conquête algérienne, les tableaux et estampes issus des plus grands musées des beaux-arts de France (Nancy, Grenoble, palais Fesch, musée du Louvre, Versailles…) analysent l'impact qu'eurent ces événements sur les artistes.
De cette lecture, on retiendra surtout la première partie du…