Plus resserrée (quatre-vingt-neuf exposants dont quatorze joailliers), plus aérée, la Biennale des Antiquaires a ouvert ses portes hier à Paris, au Grand Palais, transformé en jardins versaillais par le décorateur Jacques Grange.
Cette scénographie légère et tonique fait la part belle aux oeuvres. « Cette année, la Biennale ressemble à un coffret à bijoux où le visiteur ne se sent pas oppressé. Quand il y a trop de stands, les gens ne se souviennent plus de l'endroit où ils ont vu telle ou telle oeuvre », confie Achim Neuse (Brême), qui participe aussi à Tefaf (Maastricht). Cette galerie spécialisée dans les objets d'art ancien, « un domaine où plus que de l'argent, il faut s'investir soi-même », fait son retour à…