Le mobilier du XVIIIe siècle connaît depuis quelques années un regain d'intérêt. Enquête à l'occasion de la Biennale des Antiquaires.
Ne dites pas à Bill G.B. Pallot que le XVIIIe est désuet ou enterré. Ce grand spécialiste de la Galerie Didier Aaron & Cie voit rouge. « Le XVIIIe, il faut le défendre, le réexpliquer », insiste-t-il. Certes, à la Biennale des Antiquaires, la galerie met plutôt l'accent sur les meubles extravagants du XIXe siècle réalisés pour des expositions universelles. Pas question pour autant de renoncer au coeur de métier : une commode en laque du Japon par Saulnier ou un secrétaire de Roussel sont là pour nous le rappeler. « Dès que nous avons des pièces exceptionnelles, nous les vendons tout de suite », précise Bill Pallot. Avant l'été, la galerie s'était défaite en à peine quinze jours d'une paire de fauteuils de Tilliard pour…