R. A. Comment avez-vous choisi le titre « Burning down the house » pour la Biennale de Gwangju 2014 ?
J. M. C'est un titre que j'avais toujours dans un coin de ma tête et je savais que je pourrais l'utiliser à différentes occasions. Ce titre m'a permis de structurer d'emblée mon propos, de le condenser.
R. A. Comme toutes les précédentes Biennales de Gwangju, la vôtre aborde la question de l'insurrection civile de 1980. Cet épisode de l'histoire de la ville est-il un poids, un passage obligé ?
J. M. J'aime travailler dans un contexte, avec ses limites. Je travaille à la Tate [à Londres] avec la collection et ses paramètres. Faire une biennale dans une ville touristique ou à Gwangju, ce n'est pas la même chose. Bien sûr, ce sujet a été abordé continuellement par les précédentes éditions, mais cela donne un certain ton. Cela aurait été étrange ou déplacé de faire quelque chose qui n'en tienne pas compte. Cette…