Tandis qu'en Normandie, le musée du Havre explore les paysages de Nicolas de Staël (lire page 6), dans le Sud, pour célébrer le centenaire de l'artiste d'origine russe (né en 1914 selon le calendrier grégorien), le musée Picasso d'Antibes s'attaque à « la figure mise à nu ». Derrière ce titre un peu ambigu, ce sont les années 1951 à 1955 qu'aborde l'exposition, une période clef dans la carrière du peintre. Elle forme le dernier volet du triptyque commencé avec « Un automne, un hiver » (2005) consacré aux six derniers mois de l'artiste à Antibes, et poursuivi avec « La vie dure » (2011) focalisée sur les années niçoises durant la Seconde Guerre mondiale.
« Ce projet est né de ma confrontation quotidienne avec son ultime nu peint, le Nu couché bleu réalisé à…