Plombée par des trombes d'eau, mais aussi par la tenue du G7 à Bruxelles le jour de son inauguration, Bruneaf, qui a fermé ses portes dimanche, a pu ensuite compter sur plusieurs jours de soleil radieux. Ces considérations météorologiques ne sont pas sans incidences pour cet événement hors les murs. Bruneaf reste une manifestation détendue, où il fait bon flâner de galerie en galerie en prenant le temps de voir les pièces. « L'exposition d'objets de Nouvelle-Guinée du musée de Tervuren, place du Sablon, a aussi attiré du monde », relève le marchand Renaud Vanuxem (Paris), qui participe à Bruneaf depuis une dizaine d'années. Il présentait notamment une canne Baoulé, rare par sa sculpture représentant un homme juché sur un autre, proposée à 15 000 euros. « À Bruneaf, on reste dans le réel pour les prix, contrairement aux maisons de ventes qui poussent en avant les pedigrees…