Nicolas Momein (né en 1980) a participé au Salon de Montrouge en 2012. Après des études d'art et de design (à l'ESAD de Saint-Étienne et à la HEAD à Genève), il associe ces deux approches dans une pratique vivifiante de la sculpture. Cet hiver, il exposait des sculptures à poil au centre d'art contemporain de Genève et ce printemps, à la Zoo Galerie à Nantes, des structures abruptes en fer noir, tout aussi suspectes sous leur alibi d'abstractions. Représenté par la galerie White Project à Paris, il vient d'achever une résidence au centre d'art La Galerie à Noisy-le-Sec.
Du ready-made à la production déléguée et à l'aplatissement des ontologies distinguant la sculpture d'autres objets d'ameublement, le XXe siècle n'a pas épargné le mythe de l'oeuvre d'art en ronde-bosse. Tant mieux. Nicolas Momein poursuit le travail, avec délicatesse et poésie, en ne cédant rien de l'exigence…