Il n'y a pas de deus ex machina dans « Flamme éternelle », au Palais de Tokyo, à Paris. Si le projet était une scène de théâtre, on y jouerait Beckett plutôt qu'Euripide. Car rien ne tombe du ciel, ni les slogans élaborés en d'autres temps et lieux, ni les doctrines répondant à des contextes étrangers. On y entend surtout résonner sa propre voix, mais en prenant conscience d'elle, on parvient parfois à l'accorder à celle des autres. Retour sur la manière dont des étudiants des beaux-arts de Bordeaux ont investi le dispositif.
Vendredi 9 mai, l'écriteau en carton à l'entrée de l'exposition annonçait : « Nicholas Ridout. Yoland Bresson. Joseph Beauregard. Marcus Steinweg. Manuel Joseph. L'École de Nuit ». L'École de…