Il faut entrer dans « Flamme éternelle », au Palais de Tokyo, à Paris, comme on se jette à la mer, sans en prendre la température, presque à son corps défendant. C'est du moins l'attitude idéale, celle voulue par l'artiste. Refusant les intermédiaires et les compromis, les interventions confrontent un public non-averti à un spectre étendu de discours d'un haut niveau théorique.
La Map of friendship between Art & Philosophy (2007) de Thomas Hirschhorn n'a de carte que le nom, brouillant les pistes plutôt que d'aider à identifier une trajectoire. On s'en doutait, elle le confirme : les rapports entre art et philosophie sont loin d'être simples. Il faut pourtant n'y voir aucune tentative de réconciliation ou…