L'oeuvre d'art serait-elle un activateur de singularités ? Porte-t-elle au-delà et en deçà d'elle-même ? A-t-elle des limites d'intelligibilité selon les cultures auxquelles elle est confrontée ? L'on se souvient de Gabriel Orozco affirmant que ce qui comptait pour lui, c'était ce qui se passait après la confrontation avec l'oeuvre ; autant dire, ce qu'il en reste chez le spectateur. La proposition de l'artiste Tino Sehgal pour le Turbine Hall de la Tate Modern à Londres réveille ces questions, et y apporte, avec simplicité, quelques réponses ; et dans un espace qui touche, plus qu'aucun autre centre d'art ou musée contemporain londonien, un public très large.
Le long couloir à l'entrée de la Tate…