En présentant cet été un ensemble majeur de dessins impressionnistes issus de la collection Dyke, le musée des impressionnismes de Giverny (Eure) semble vouloir jouer des contrastes. Le collectionneur américain James Dyke n'a retenu de ces peintres de la couleur, qu'ils soient impressionnistes, néo-impresionnistes ou nabis, que leur furtif passage par le fusain, l'encre, la pierre noir, le pastel ou l'aquarelle. « Pourquoi s'intéresser aux dessins impressionnistes ? Mais parce qu'ils sont les plus beaux du monde ! », s'exclame-t-il. Le musée givernois propose une centaine de pièces de la collection, choisies conjointement avec la National Gallery of Art de Washington, coproductrice de l'événement, envers qui l'amateur d'art s'est montré très généreux. Réunie avec soin durant 40 ans,…