Publiée pourtant onze fois entre 1856 et 1911, l'esquisse du Mariage de la Vierge de Jacob Jordaens était pourtant restée ignorée des spécialistes depuis un siècle. Ce dessin probablement préparatoire au tableau éponyme conservé aux musées royaux des beaux-arts de Bruxelles réapparaît seulement aujourd'hui au musée de Grenoble. Il dormait dans les réserves parmi les autres numéros de la collection d'art graphique que l'institution dauphinoise a entrepris d'étudier en profondeur. Cette redécouverte n'est qu'un exemple parmi les nombreuses surprises qui émaillent le parcours de l'exposition « La Pointe et l'ombre », qui dresse le bilan du considérable chantier des collections entamé en 2006 avec les dessins italiens. « Nous avions environ 2 500 feuilles classées “en…