« Peut-on célébrer la fête du printemps humain sans y inviter l'esprit ». C'est avec ces mots que Pierre de Courbertin défendait l'idée d'un rapprochement entre le sport et l'art dans le cadre des Jeux Olympiques. Père des jeux modernes, il était aussi un historien et pédagogue engagé, militant pour une réforme de l'éducation inspirée de son observation des campus anglais. Le sport y occupait une place de choix, à côté de l'art dont l'enseignement devait contribuer à « l'embellissement de la vie personnelle » et au « perfectionnement de la vie sociale ».
Les J.O. de Londres s'inscriront-ils dans cette logique coubertinienne comme l'ont été en leur temps ceux de Grenoble par exemple ? En 1968, la cité alpine…