Pas si mal. Alors que l'on pouvait légitimement s'interroger sur la capacité du marché français à absorber la même semaine deux foires d'art contemporain, l'une généraliste, Art Paris, l'autre de niche, Drawing Now, les résultats furent dans l'ensemble corrects.
Sur Drawing Now, qui a fermé ses portes hier soir, ils furent même ébouriffants. Une baraka qu'explique partiellement l'installation au Carreau du Temple. « Nous sommes tous très contents du lieu et les collectionneurs aussi, confiait Benoît Porcher, de la galerie Semiose (Paris). Nous avons rencontré une vingtaine de nouveaux collectionneurs et vendu des oeuvres entre 700 et 9 000 euros ». « C'est mon meilleur Drawing Now, se réjouissait pour sa part Aline Vidal (Paris). J'ai vendu tous mes artistes à des prix allant de 1 500 à 30 000 euros ». Même son de cloche du côté d'Anne Barrault (Paris) qui a cédé rapidement son ensemble de dessins de Roland Topor. De son côté, la galerie Claudine Papillon (Paris) s'est défaite de sept dessins de…