Philippe Parreno, artiste
Comment est née cette exposition à la Fondation Beyeler ?
La Fondation m'a proposé cette collaboration il y a deux ans, juste après mon exposition à la Serpentine Gallery à Londres. Dès le départ, j'ai choisi de présenter de nouvelles oeuvres, plutôt que de travailler sur la mécanique de l'exposition. J'ai donc inventé deux nouveaux films pour Bâle.
L'un de ces deux films, intitulé CHZ (« Continuously Habitable Zones »), est tourné dans un jardin que vous avez créé pour l'occasion. Est-ce la première fois que vous inventez une réalité destinée à un film ?
Je l'avais déjà fait en Thaïlande dans le Land de Rirkrit Tiravanija. Nous avions imaginé une architecture avec François Roche qui était directement destinée à la réalisation d'un film. Mais j'avais envie d'aller plus…