Le titre est trompeur : « des hommes, des mondes ». Il n'est pas question dans l'exposition organisée par Alain Berland au Collège des Bernardins, à Paris, de mythologies personnelles ni de mondes individuels. S'inspirant du « Tout-monde » de l'écrivain Édouard Glissant, de cet « univers tel qu'il change et perdure en échangeant », l'exposition tente de dresser un modeste état des lieux de la mondialité, avec ses corollaires, la pollinisation et la créolisation. « Comment les artistes renouvellent-ils leurs pratiques dans cette multitude de signes ?,…