Carl Larsson fait son grand retour à Paris. Illustre dans son pays natal, la Suède, il reste méconnu en France. Certaines de ses oeuvres ont été présentées dans l'exposition « Lumières du Nord » en 1987 au Petit Palais à Paris, ou dans « Échappées nordiques » au Palais des beaux-arts de Lille en 2008. L'exposition monographique qui vient d'ouvrir au Petit Palais, à Paris, est la première du genre en France, selon le directeur des lieux, Christophe Leribault. Pourtant, celui qui allait devenir un maître de l'aquarelle a commencé sa carrière en France. Comme d'autres artistes scandinaves, Carl Larsson (1853-1919) a séjourné dans la colonie de Grez-sur-Loing, près de Fontainebleau. Il a participé à maints salons et à l'Exposition universelle de Paris en 1889, où il remporte une médaille. C'est alors que certaines de ses oeuvres rentrent dans les collections françaises, surtout grâce aux achats de l'État. La première salle de l'exposition rend compte de cette époque, qui déjà dénote sa singularité. « Il fallait un grand sens de l'innovation et de la création artistique pour que la simplicité des motifs de…
L'art de vivre selon Carl Larsson
Carl Larsson fait son grand retour à Paris. Illustre dans son pays natal, la Suède, il reste méconnu en France. Certaines de ses oeuvres ont été présentées dans l'exposition « Lumières du Nord » en 1987 au Petit Palais à Paris, ou dans « Échappées nordiques » au Palais des beaux-arts de Lille en 2008. L'exposition monographique qui vient d'ouvrir au Petit Palais, à Paris, est la première du genre en France, selon le directeur des lieux, Christophe Leribault. Pourtant, celui qui allait devenir un maître de l'aquarelle a commencé sa carrière en France. Comme d'autres artistes scandinaves, Carl Larsson (1853-1919) a séjourné dans la colonie de Grez-sur-Loing, près de Fontainebleau. Il a participé à maints salons et à l'Exposition universelle de Paris en 1889, où il remporte une médaille. C'est alors que certaines de ses oeuvres rentrent dans les collections françaises, surtout grâce aux achats de l'État. La première salle de l'exposition rend compte de cette époque, qui déjà dénote sa singularité. « Il fallait un grand sens de l'innovation et de la création artistique pour que la simplicité des motifs de Grez ne confine pas à la banalité et à la trivialité », écrit Torsten Gunnarsson dans le catalogue de l'exposition.