La foire Arco ouvre ses portes demain à Madrid, dans un contexte économiquement tendu. Son directeur, Carlos Urroz, répond à nos questions.
R. A. L'Arco privilégie cette année un grand nombre de solo shows. Pourquoi ce focus ?
C. U. Il y a aujourd'hui tellement de foires qu'elles finissent toutes par se ressembler. Le collectionneur voit les mêmes artistes sur les mêmes stands. Cela devient répétitif. Cette année, nous proposons une trentaine de solo shows dans le programme général, ce qui permet à l'Arco de se distinguer des autres foires. Ce qui motive beaucoup de galeries qui participent par ailleurs à quatre ou cinq foires, c'est de pouvoir faire des focus sur des artistes. Chantal Crousel [Paris] l'a fait pendant des années. Ici, il y a une communauté de curateurs et de directeurs de musées que l'on ne voit pas sur tous les autres salons.
R. A.…