Les murs ont la mémoire longue comme le montre l'exposition « Que les murs se souviennent », marquant la fermeture de l'espace actuel de la Galerie Aline Vidal, rue Bonaparte, à Paris. Les treize contributions recouvrant l'espace du sol au plafond tissent un parcours de 22 ans, entre vieilles et jeunes complicités. Pour sceller l'amitié qui le lie de longue date à l'enseigne, François Morellet a dessiné la ligne brisée d'une chute mémorable qu'il fit dans les escaliers de la galerie voilà quelques années. Felice Varini a choisi de réactiver cinq cercles rouges dans cinq angles, tandis que Christophe Cuzin a tenté de reproduire au sol l'architecture si particulière de la galerie. De son…