Après Tony Cragg, c'est au tour du Belge Wim Delvoye d'intervenir au musée du Louvre. Sous la pyramide, il y présente Suppo, nouvelle sculpture monumentale en forme de flèche gothique. Mais c'est surtout les appartements Napoléon III qu'il perturbe en parsemant les espaces de nouvelles oeuvres étonnantes qui répondent avec humour à celles présentées actuellement à la Galerie Emmanuel Perrotin.
D. S. Faut il percevoir les oeuvres au Louvre comme de nouvelles productions ?
W. D. Non, la plupart ont été produites il y a quelques années mais avec l'idée d'être ensuite présentées au Louvre. Ce projet est déjà vieux de 4 ans.
D. S. Dès votre enfance, vous étiez déjà un familier de ce musée !
W. D. Oui, petit garçon, je venais le week-end au Louvre avec mes parents. J'en garde un souvenir très vif. Lorsque j'avais assez de points à l'école, la récompense consistait à venir au musée. Je savais donc ce que je voulais faire ici. La plupart des artistes fonctionnent à partir de l'idée de confrontation. Moi, c'était…