« Alléluia ! », a-t-on entendu s'élever dans la foule, mardi soir chez Christie's à Londres, en découvrant que les Miró « portugais » (lire Le Quotidien de l'Art du 5 février) ne figuraient plus au programme. Certains étaient visiblement ravis que la vente, qui promettait d'être interminable, fut écourtée. Mais ce fut un coup dur pour le malheureux Olivier Camu qui s'était battu comme un lion pour emporter l'affaire. La nouvelle semblait pourtant soulager les spécialistes qui craignaient que le marché ne puisse pas absorber 85 Miró en deux jours. Mais cet épisode n'a pas entamé le moral des acheteurs. Entassés dans une salle chauffée à blanc, ils furent très nombreux, de tous…