Le Quotidien de l'Art

Peinture ancienne : une année contrastée

Le 5 décembre, le Portrait de François-Henri d'Harcourt par Jean-Honoré Fragonard s'est envolé à 17 millions de livres sterling (20,5 millions d'euros) à Londres chez Bonhams. La toile n'était passée qu'une seule fois sur le marché, quand le docteur Rau l'avait acquise de gré à gré. Ce record mondial pour l'artiste représente la plus haute enchère de l'année en peinture ancienne. « C'est le prix minimum pour un chef-d'oeuvre absolu. Il faut des fers de lance pour chaque marché, et ce résultat fait du bien à toute la spécialité », se félicite Matthieu Fournier, directeur du département de peintures anciennes chez Artcurial. Au-delà de ce résultat record, le spécialiste constate « un amenuisement du terrain de jeu dans ce domaine, quelle que soit la maison de ventes. Il est devenu de plus en plus difficile de sortir des tableaux vraiment importants ». À cette contraction de l'offre de qualité s'ajoute une diminution des…

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Article issu de l'édition N°511