Georges-Philippe Vallois, président du Comité professionnel des galeries d'art, dresse le bilan de l'année pour les galeries françaises.
R. A. L'année 2013 a été marquée par la réduction de la TVA à l'importation pour les oeuvres d'art. À quoi attribuez-vous cette victoire ?
G.-P. V. Quand j'ai pris la présidence du Comité, mon objectif était de le sortir de son isolement, vis-à-vis des artistes, du SNA [Syndicat national des antiquaires] avec lequel les relations avaient été tendues. J'ai passé une bonne partie de mes deux premières années à créer des alliances. Pour la TVA, j'ai réfléchi au problème en amont avec Guillaume Cerutti et Franck Prazan pour mettre en place un discours qui permette de changer. Nous nous sommes ralliés aux autres syndicats pour présenter un front uni et construire un outil économique crédible, le livre blanc. Il fallait s'adapter à la sphère politique et ne pas attendre qu'elle s'adapte à nous.
R. A. Quel bilan faites-vous du rapprochement des galeries avec le Palais de Tokyo pour l'opération « Nouvelles vagues » ?
G.-P. V. Cela a amené beaucoup de monde dans les galeries. 90 % des galeries participantes ont été satisfaites tant par les contacts institutionnels que par l'arrivée d'un public qu'elles n'avaient pas auparavant. Le rapprochement entre les sphères publique et privée est une…