Le Quotidien de l'Art

Galeries parisiennes : entre bilan et prospective

2013 aura été un cru très contrasté pour les galeries parisiennes. L'écart se creuse de plus en plus entre petites, moyennes et grosses structures. Pour celles à l'assise ferme, l'année aura été jalonnée d'agrandissements ou d'extensions à l'étranger. Kamel Mennour a ainsi repris l'ancien espace d'In Situ - Fabienne Leclerc rue du Pont de Lodi, à Paris, tandis que Nathalie Obadia a ouvert un second espace parisien rue du Bourg-Tibourg. Emmanuel Perrotin a inauguré en septembre son antenne new-yorkaise, pendant que Daniel Templon et Michel Rein se sont déployés dans des locaux à Bruxelles. « Nous sommes des guerriers, c'est un combat sur tous les fronts », reconnaît Thaddaeus Ropac, qui avait ouvert en 2011 un espace de 4 700 m2 à Pantin. Pour ces « guerriers », le bilan est positif. « Nous avons vendu plus que la situation économique ne le présageait. C'est même mieux qu'en 2012 car il y a un élargissement de la clientèle française, avec grosso modo 30 % de nouveaux clients hexagonaux par rapport à l'an dernier », confie Nathalie Obadia, qui effectue au moins 60 % de son chiffre d'affaires en France. Et d'ajouter : « Si je dois refaire quelque chose, ce sera à Paris, pas à Londres ni à Hongkong. À Paris, il y a beaucoup de potentiel ». Une analyse que ne…

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Article issu de l'édition N°510