On trouve d'abord la lumière aveuglante, le blanc trop blanc. Pourquoi la galerie Loevenbruck a-t-elle choisi de montrer les oeuvres lumineuses d'Alina Szapocznikow sous cet éclairage si cru, là où le Wiels à Bruxelles ou le MoMA à New York en avaient présenté quelques spécimens dans une scénographie intimiste et obscure, pour en renforcer la luisante présence ? Sans doute pour mieux entrevoir les nuances, les effets de glaçure et d'opacité de la résine, le travail de sculpture et de moulage. On avait tendance à ne lire l'oeuvre de cette artiste d'origine polonaise qu'à l'aune de sa biographie, des traumas de la Shoah et de la maladie qui l'a fauchée trop tôt. Avec ces sculptures lumineuses, d'autres ressorts non moins…