Pour sa deuxième exposition à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris, l'artiste iranien Farhad Moshiri poursuit son usage de la broderie de perles et des images de la vie quotidienne pour créer des oeuvres fortement inspirées du pop art. Il nous explique sa démarche.
Vous avez installé beaucoup plus d'oeuvres que lors de votre première exposition à la galerie. Pourquoi une telle prolixité ?
J'ai voulu faire un grand magasin. Ce dont on aurait besoin, c'est d'un escalator ! En général, les deuxièmes expositions dans un même endroit m'ennuient. J'ai demandé à Emmanuel [Perrotin] d'utiliser aussi l'étage. Ce n'est pas tant que je fasse des oeuvres spécifiquement pour un lieu, mais j'aime le changement d'espace.
Vous développez encore plus qu'avant les références à la banalité de l'enfance, en vous représentant en bambin de façon moins métaphorique qu'avant.
J'aime les choses banales du quotidien qui me rappellent que j'existe.…