La presse internationale a rendu compte lors de la Biennale d'Istanbul des difficultés pour une manifestation artistique de se positionner par rapport à des bouleversements sociétaux et politiques en cours. Le New York Times rappelle combien les enjeux définis au préalable par les organisateurs de cette biennale l'ont liée de manière programmatique au flot incontrôlable de l'actualité. « Dès janvier, Fulya Erdemci, commissaire de la Biennale d'Istanbul de cette année, a décidé que l'exposition mette l'accent sur l'espace public. La ville était mise en avant, mais à quel coût et au bénéfice de qui ? Une question est devenue centrale là-bas. Madame Erdemci attendait des artistes qu'ils se positionnent par rapport à cette problématique et des citoyens qu'ils s'engagent dans une…