Glafira Rosales a plaidé coupable lundi 16 septembre devant le juge fédéral de New York. La marchande d'art new-yorkaise a reconnu avoir vendu des dizaines d'oeuvres contrefaites de Jackson Pollock, Mark Rothko, Robert Motherwell, Franz Kline, Willem de Kooning, Barnett Newman ou Sam Francis entre 1994 et 2009. Assurant qu'elle était en relation directe avec un héritier suisse et un collectionneur espagnol - tous deux imaginaires -, la galeriste a vendu 63 toiles de peintres américains pour 33 millions de dollars (près de 25 millions d'euros) à deux enseignes new-yorkaises (dont le nom n'a pas été révélé). Ces dernières les ont revendues pour 80 millions de dollars (soit 60 millions d'euros). Les oeuvres ont en réalité été exécutées par un artiste-peintre chinois du quartier du Queens à New York. L'accusée, qui risque jusqu'à 99 ans de prison pour fraude, fraude fiscale et blanchiment, s'est engagée à dédommager les collectionneurs lésés, et à payer ses arriérés d'impôts. Verdict le 18 mars.