Julien Nédélec a participé au Salon de Montrouge en 2010. Il a depuis multiplié les expositions et les projets. Portrait.
Souvent la forme est séduisante, même jolie - car de la notion de décoratif, aussi, l'artiste se joue - et dès qu'on a saisi la logique, résolu le casse-tête, ou raccordé les fils des références, alors se révèle toute la malice et la poésie de l'oeuvre. C'est à l'endroit de ce revirement de situation, subtile et burlesque, que l'art de Julien Nédélec ménage une connivence avec le regardeur, trompant l'ennui de la tautologie par A + B. Ainsi cet oeuvre qui emprunte les traits austères du minimalisme et avance des citations érudites (de l'histoire de l'art aux théories mathématiques) est-il des plus généreux parmi une génération d'artistes qui réengage ses héritages modernes et postmodernes. La parenté du Nantais s'identifie clairement du côté de l'art minimal et conceptuel de Sol LeWitt, de l'abstraction « déduite » telle qu'elle a fait école en Suisse…