Tenir une galerie d'art de qualité sur un lieu de villégiature en France n'a rien de la sinécure que l'on pourrait imaginer. Pourtant, peut-être davantage que les grands antiquaires en voie de disparition - l'Antibois Jean Gismondi a fort à faire dans son espace parisien, le Monégasque Adriano Ribolzi a vendu chez Sotheby's une grande partie de son stock en 2011 pour se recentrer sur l'art indien -, les galeries d'art continuent à se battre pour proposer une programmation ambitieuse, en particulier sur la Riviera. Un temps implanté à Nice à côté du musée d'art moderne et contemporain (Mamac), José Albertini (galerie Sintitulo) lui a préféré Mougins. « À Nice, cela ne fonctionnait pas très bien car nous étions trop dépendants de la Villa Arson et de ses élèves. J'ai voulu être plus tranquille pour exprimer mes choix », raconte le galeriste. Toutefois, c'est l'activité principale de ce dernier, architecte,…