« Je suis consternée par son inélégance et son incohérence », a confié la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, au journal Le Monde daté du 5 juillet, suite aux critiques de son prédécesseur Rue de Valois, Frédéric Mitterrand, le 30 juin dans Le Figaro (lire Le Quotidien de l'Art du 2 juillet). « Frédéric Mitterrand n'a pas laissé la trace d'un ministre qui avait un quelconque pouvoir pour imprimer sa marque sur une politique culturelle (…). Venant de quelqu'un qui n'a pas un bilan flamboyant, ses critiques sont nulles et non avenues », poursuit-elle. Concernant ses nominations, la ministre précise avoir mis en place des « commissions et des procédures transparentes qui vont garantir enfin un certain renouvellement à la tête des institutions culturelles et une féminisation. Beaucoup trop de gens ont pris l'habitude de voir le monde culturel fonctionner avec des coteries, un petit monde qui vit dans l'entre-soi : ça, c'est terminé ».