La vacation de Joron-Derem à Drouot, vendredi prochain, devrait aimanter tous les nostalgiques d'Andrée Putman (1925-2013). Cette maison disperse une partie de la succession de la célèbre designer, disparue en janvier dernier. Soit une dizaine de lots disséminés au fil du catalogue, provenant de sa résidence parisienne. Les peintures, d'abord, reflètent son goût pour l'abstraction et une sobre rigueur que l'on retrouve ensuite dans la fin de la vente, consacrée au mobilier. Il faut se souvenir qu'Andrée Putman était la fille de Joseph Aynard, un normalien polyglotte qui fit « voeu d'austérité et de réclusion »... Et que la jeune fille fréquenta à travers son mari Jacques Putman, collectionneur, éditeur et critique d'art, le milieu des artistes, dont…