Dans le sas de la galerie Cortex Athelico à Paris, tapissé de dessins de Rolf Julius décédé en 2011, vous n'entendrez d'abord aucun bruit. Ce n'est qu'en pénétrant l'espace suivant qu'une fine vibration étouffée viendra chatouiller vos oreilles. Ce ronron émettant sur un spectre réduit provient d'un réseau d'écouteurs de tailles différentes, suspendus à des hauteurs distinctes, formant un nuage compact. Très vite, une autre modulation prend le dessus, celle presque orientale d'une suite d'écouteurs recouverts de pigment rouge, posée à terre. Au gré des fréquences d'émission, les particules de couleur cadmium frémissent et se tassent,…